Etudes des performances de puits canadiens
Tout d’abord, il est important de préciser que pour qu’il soit vraiment efficace, un puits canadien doit équiper une maison de conception bioclimatique. En effet, pour tirer avantage d’un puits canadien (PC) en été comme en hiver, il est nécessaire que l’ouvrage réponde aux normes thermiques en vigueur.
Chaque PC doit être soumis à une étude de faisabilité qui permettra d’étoffer un cahier des charges propre à sa configuration. Des calculs complexes devront être effectués en amont de la mise en place.
Quels sont les points clés analysés et quelle est leur importance respective ?
Les choix préalables
Tout d’abord, il est important d’établir les besoins du bâtiment à équiper. En l’occurrence, dans le cas d’une maison, il faudra prendre en compte plusieurs facteurs :
- Volume d’air à traiter.
- Quantité de pièces.
- Rôle et superficie de chacune d’entre elles.
- Nombre d’occupants dans le logement.
- Situation géographique (les besoins diffèrent en fonction des régions).
- Présence d’étage ou de sous-sol (le cas échéant : surface et volume).
- Type de construction (RT 2012 ou antérieur)
Chacun de ces critères va définir la puissance et la capacité de l’ensemble. Néanmoins, comme nous l’avons précisé précédemment, l’installation d’un PC dans une maison ancienne peut s’avérer décevant et peu efficace. Ne projetez de vous en équiper que si votre maison est parfaitement isolée.
Si l’ensemble est bien pensé et bien réalisé, vous profiterez d’un système sur mesure qui vous garantira une ambiance saine et toujours à la bonne température.
En revanche, le couplage d’une pompe à chaleur (PAC) à un PC pour en augmenter l’efficacité est absurde. La différence entre une PAC et un PC, réside dans leur fonctionnement et leur consommation électrique respective. La PAC est énergivore par rapport au PC. Ce dernier ne consomme que quelques centaines de watts pour réguler le volume d’air de tout un bâtiment. La PAC, en plus d’être bruyante, consomme beaucoup plus pour un rendement moindre. Tordez le cou à cette idée reçue et ne tombez pas dans le panneau !
Retour d’expérience
En analysant les projets déjà mis en place, on peut affirmer que les économies sont bien réelles et conséquentes. Encore une fois, il s’agit de PC exécutés dans les règles de l’art. Tout depuis le réseau souterrain, en passant par l’évacuation des condensats jusqu’à la ventilation a été scrupuleusement pensé et construit comme il se doit.
En revanche, l’amélioration qu’il est intéressant de mettre en place c’est l’association d’un PC à un chauffe-eau thermodynamique. A eux deux, ces dispositifs représentent ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle. Ils permettent d’économiser beaucoup d’énergie tout en garantissant confort et tranquillité.
Dans tous les cas où il est bien monté, le PC remplace le chauffage et assure le confort thermique toute l’année. Les factures sont très fortement diminuées sans pour autant diminuer les performances du bâtiment.
Grâce au PC, pour à peine plus que la consommation électrique d’une VMC, il est possible de profiter d’un flux d’air agréable et propre à longueur d’année. Le fait que le sol soit la source de ce confort, élève le puits canadien au rang des équipements indispensables de la maison de demain.
N’hésitez pas à cliquer si vous cherchez un guide d’information sur le PC et les puits provençaux.