Puits canadien : étude du système à mettre en place
Le puits canadien représente un atout en matière d’économie d’énergie. Basé sur une infrastructure relativement simple, il offre la possibilité de réguler l’atmosphère intérieure de votre maison sans solliciter d’appareil énergivore.
Il s’inspire directement de son ancêtre méditerranéen, mais la différence entre le puits canadien (PC) et le puits provençal réside dans la circulation de l’air. Dans cette adaptation moderne, la ventilation est mécanisée. Elle permet de gérer le débit d’air en fonction des besoins saisonniers.
Nous allons voir quels sont les fondamentaux en matière d’équipement pour tirer avantage de cette installation.
La conception
Cette dernière doit être irréprochable. C’est d’elle dont dépend la réussite de l’entreprise.
Tout d’abord, le réseau souterrain. Il doit être composé de 2 x 35 mètres de tuyaux en polyéthylène. Ce sont eux qui assureront l’échange sol/air. Ces derniers doivent reposer à 2 mètres de profondeur. Ils devront relier la borne d’entrée d’air au bâtiment. L’air, en transitant par ce réseau, pourra atteindre la température souhaitée, avant d’être insufflé à l’intérieur.
Pour la ventilation, il faut au moins que le PC soit couplé à une VMC double flux. Cette dernière gérera le débit et assurera le renouvellement de l’air. Pour l’usage en été, il faudra prévoir un ventilateur supplémentaire à même d’accroître la capacité de l’ensemble. Toutefois, l’installation de la VMC double flux avec un PC représente le minimum nécessaire. Elle suffira pour l’usage hivernal. Néanmoins, sachez qu’il existe des solutions plus performantes.
Il faut ensuite équiper le tout de filtres qui retiendront pollens et poussières. Diverses bouches d’aération seront ensuite réparties dans les différentes pièces pour assurer une circulation d’air homogène et efficace.
Le principe des puits climatiques est relativement simple. Ils tirent parti de l’inertie thermique du sol pour rafraîchir ou réchauffer une construction, et ce, grâce à l’air. Ils permettent de profiter d’une énergie inépuisable, la terre.
Pour ce qui est de savoir combien coûte un PC, il faut compter environ 7000 euros en moyenne pour un dispositif utilisable toute l’année. Ce prix sera très rapidement amorti par les économies réalisées, surtout si ce dernier équipe une construction de qualité et bien isolée.
Une rentabilité programmée
Contrairement au PC à eau glycolée, même couplé à une VMC double flux, le PC »classique » ne nécessite pas énormément de travaux. Ne serait-ce que pour la mise en place du réseau enterré, dans un cas on parle de plusieurs centaines de mètres contre 2 x 35 m dans l’autre. De plus, la version « classique » n’a pas besoin de pompe pour mettre le circuit en pression.
Le problème des PC hydrauliques, c’est le dimensionnement. Leur réseau est beaucoup plus encombrant et contraignant que la version aéraulique.
Ne vous encombrez donc pas de solutions complexes à mettre en place, le PC est la forme la plus aboutie et la plus simple de profiter de la géothermie. Il est la clé pour profiter d’une chaleur douce en hiver sans solliciter les radiateurs. Mais il est également un allié des périodes chaudes, qui maintiendra une température de confort à l’intérieur en été.
Il est La solution pour une ambiance intérieure agréable à moindres frais.