Kit de puits canadien pour maison
Ce type de dispositif vous intéresse mais vous ne savez que choisir ?
Sachez qu’il existe des kits adaptables à votre maison, pourvu que le terrain de cette dernière le permette. En effet, il faut disposer d’un minimum de surface pour mettre en place le réseau souterrain. Savez-vous quelle longueur de tuyau, un puits canadien nécessite pour être efficace ? Quel type de tuyau doit être utilisé ? Quelle VMC doit être choisie ?
Autant de questions qui peuvent vous compliquer la tâche. Le fait de se tourner vers une solution comprenant l’ensemble du matériel nécessaire peut vous éviter les erreurs qui pourraient entraver le bon fonctionnement de l’ensemble.
Nous allons vous éclairer sur les principes de base à respecter lorsqu’on veut s’équiper d’un puits canadien (PC).
Quel matériel ?
Commençons par les tuyaux, qui doivent être en polyéthylène. Le choix de cette matière n’est pas anodin. Il est l’un des rares plastiques à ne pas dégager de molécules chimiques. Ces molécules sont très volatiles et dans le cas d’un matériau inadapté, elles se retrouveront mêlées à l’air intérieur de votre maison.
C’est pour prévenir ce genre de déconvenues que le polyéthylène a été choisi. Sa résistance à l’écrasement est également importante, car enfoui à 2 mètres sous terre, ce réseau doit supporter une pression importante. Là encore, un mauvais choix pourrait mettre à mal toute l’installation. La longueur optimale moyenne est de 2 x 35 mètres pour la partie enfouie. Le volume du bâtiment à équiper peut influer, mais dans le cas d’une maison, c’est la taille moyenne constatée. Elle permet un échange thermique optimum air/sol et suffit à réguler l’ambiance intérieure de façon efficace.
La ventilation tient également un rôle très important. Les kits comprennent des VMC double flux. La ventilation permet de gérer le débit de l’ensemble ainsi que d’optimiser l’efficacité de l’échangeur thermique. L’air est renouvelé régulièrement pour assurer une qualité constante. L’atmosphère intérieure est débarrassée de tout polluant (fumée de cigarette, formaldéhyde, humidité stagnante, etc.).
Contrairement à une VMC simple flux, les modèles double flux couplés à une ventilation supplémentaire, permettent de gérer l’ensemble du système. Elles sont adaptées à l’utilisation que l’on souhaite en faire ainsi qu’au volume que l’on souhaite traiter.
L’installation
Il y a plusieurs paramètres à ne pas négliger avant de se lancer dans la mise en place d’un tel système.
Dans un premier temps, il est important d’effectuer un forage pour s’assurer de la nature du sol où l’on souhaite implanter le réseau. Tous les sols ne possèdent pas les mêmes propriétés thermiques. Une étude préalable peut s’avérer très utile. Pour quelques centaines d’euros, vous vous assurez de la faisabilité de votre projet.
L’ensemble du circuit enfoui devra posséder une pente constante. Cette dernière doit être d’au moins 2% pour assurer les écoulements des condensats qui seront récupérés dans un regard prévu à cet effet. De là, une pompe de relevage les évacuera ensuite. Cette inclinaison est importante, là encore, n’hésitez pas à consulter un professionnel.
La répartition des bouches d’aération dans les différentes pièces doit également se faire selon un schéma logique. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels pour optimiser au mieux votre installation.
Ce dispositif peut vous permettre de réduire votre consommation d’énergie à condition de l’installer correctement et de choisir un modèle adapté au volume que vous souhaitez traiter.